Femme en Surpoids : Y a-t-il des Risques ?

Femme en Surpoids

1,9 milliard de personnes en surpoids dans le monde… Voilà un chiffre alarmant que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a sorti en 2016.

Le nombre de cas d’obésité ne cesse d’augmenter au point de tripler en 40 ans seulement. Et si on regarde de près les statistiques, on remarque que les femmes s’avèrent de plus en plus sujettes aux problèmes de surpoids.

En effet, l’obésité touche 15 % de la gent féminine et ses effets sur la santé de ces dames ne sont pas négligeables.

Quels sont alors les risques du surpoids femme ? Et comment retrouver son poids idéal ? Voici nos réponses.

Pourquoi les femmes sont-elles plus touchées par le surpoids ?

Avant toute chose, il est important de comprendre les facteurs qui rendent les femmes plus sensibles à l’obésité. Le premier d’entre eux constitue la prise de poids pendant la grossesse. Bien sûr, il est normal de gagner quelques kilos pendant la grossesse. En revanche, il est difficile de les perdre une fois l’accouchement passé. Ensuite, il y a ce qu’on appelle les « kilos émotionnels ». Certaines personnes ont tendance à grignoter en cas de stress ou de déprime, le fait de manger étant censé pallier une détresse émotionnelle.

On peut aussi mentionner les hormones féminines, notamment les œstrogènes, qui influencent le poids chez la femme. En effet, toutes les variations hormonales, que ce soit pendant la prise de contraception, la grossesse, l’allaitement ou à la ménopause, peuvent affecter la forme physique. Tel est le cas d’une carence en œstrogène, lors de la ménopause, qui pousse le corps à gagner en appétit et donc à prendre du poids. À ce moment-là, la plupart des femmes accumulent entre 4 à 7 kilos.

Bien entendu, les causes du surpoids sont multiples et concernent à la fois les hommes et les femmes. Parmi ces facteurs, on peut citer évidemment la surconsommation d’aliments caloriques, la sédentarité ou encore le manque d’activité sportive, etc.

Quels sont les dangers du surpoids chez la femme ?

Les complications du surpoids sur la santé sont nombreuses : hypertension artérielle, diabète, douleurs articulaires, calculs de la vésicule biliaire, stéatose hépatique, goutte, problèmes respiratoires, hypercholestérolémie, cancers, etc. Un excès de poids accroît même le risque de mortalité.

Pour une femme, un IMC supérieur à 25 impacte particulièrement la fertilité. Une jeune femme en surpoids se révèle donc plus exposée au syndrome des ovaires polykystiques et à l’anovulation. Elle a alors moins de chance de concevoir un enfant. Et même si elle tombe enceinte, le surpoids femme durant la grossesse augmente le risque de complications chez la mère. À l’instar du diabète gestationnel, des fausses couches, de l’accouchement prématuré, de la prééclampsie et des césariennes. En plus, cela risque d’occasionner des malformations congénitales, de la macrosomie fœtale et même un décès périnatal chez le bébé.

En outre, le surpoids favorise l’apparition des cancers du sein, de l’utérus et des ovaires. À part cela, on ne peut pas nier les répercussions que l’obésité a sur le plan social. Une personne en surpoids se retrouve souvent marginalisée, ce qui peut causer un mal-être, un manque de confiance en soi et même une dépression. L’obésité crée aussi des difficultés à l’embauche et une invalidité dans la réalisation de certaines tâches quotidiennes.

Comment retrouver son poids idéal ?

En étant conscient des risques que peut représenter le surpoids sur la santé, il est tout à fait normal de chercher des solutions pour perdre du poids. Toutefois, comment s’y prendre ? On serait ainsi tenté de suivre un régime draconien afin de maigrir rapidement. Cette pratique a pourtant ses limites en générant des carences qui ne sont pas bénéfiques pour l’organisme. Une autre méthode fait alors de plus en plus d’adeptes et se révèle plus efficace pour perdre du poids tout en apportant au corps les nutriments, dont il a besoin, pour bien fonctionner : le jeûne intermittent.

Le jeûne intermittent est une pratique qui consiste à alterner une phase de jeûne et une phase de prise alimentaire. L’idée est de réduire le nombre de repas tout en mangeant mieux. En général, la durée entre deux repas est de 12 heures. Alors, vous pouvez manger pendant les 12 heures restantes. La plupart des personnes qui pratiquent le jeûne intermittent choisissent de faire l’impasse sur le petit-déjeuner ou de sauter le diner selon la situation.

Le jeûne à temps partiel présente de nombreux bienfaits. Le plus évident est qu’il permet de bien s’alimenter pendant la phase de repas pour éviter toute sensation de fatigue ou d’envie de fringales. Votre organisme continue alors à obtenir les nutriments essentiels. Aussi, vous donnez le temps à votre corps de se désintoxiquer pendant la phase de jeûne, ce qui est bon pour favoriser le renouvellement cellulaire. De même, le système immunitaire se rétablit, ce qui permet de gagner en énergie. De plus, le processus de digestion est mis en pause, ce qui permet de mieux stimuler le métabolisme et de brûler efficacement les graisses. En fait, le métabolisme entre en état de cétose, le corps brûle alors la masse grasse pour la transformer en cétones et non en glucose, afin de les déployer pour ses besoins en énergie.

Comment faire un jeûne intermittent ?

Il existe trois manières de jeûner par intermittence :

  • La variante 16/8 : vous avez 8 heures pour manger, puis 16 heures pour jeûner. Par exemple, vous prenez votre repas pendant la journée et vous jeûnez principalement la nuit. C’est la meilleure façon pour commencer un jeûne à intervalles et tenir votre projet sur le long terme.
  • La variante 36/12 : elle consiste à se nourrir un jour sur deux sur une plage horaire de 12 heures. Elle est faite pour ceux qui n’ont aucun mal à jeûner une journée entière.
  • La variante 20/4 : vous mangez dans une plage horaire de 4 heures et passez à la phase jeûne pendant 20 heures.

En tout cas, lorsque l’on se lance dans un jeûne intermittent, il est conseillé de privilégier une alimentation saine pendant le créneau des repas. On entend par là une nourriture riche en bonnes graisses, en nutriments, en vitamines et en protéines. Vous pouvez par exemple manger des légumes comme des haricots verts, du chou frisé, des épinards, des poivrons ou encore des fruits. En revanche, les produits sucrés et les glucides sont à limiter.