Parlons Forme #037 : Est-ce vraiment normal ?

Au sommaire du trente-septième épisode de Parlons Forme

Dans cet épisode vous allez découvrir

  • Ce n’est pas parce que l’on n’est pas « malade » qu’on est en bonne santé,
  • Tous ces soucis qui me pourrissaient la vie sans même que je m’en rende compte,
  • Pourquoi on finit par se faire une raison quand une situation dure un certain temps ?
  • Le processus psychologique qui explique cela et les exemples pour l’illustrer,
  • Beaucoup de symptômes qui finissent par s’installer dans la vie des gens,
  • La différence entre une situation « commune » et « normale »,
  • Notre tendance de santé naturelle en tant qu’être humain,
  • Pourquoi vous ne savez probablement pas si le gluten vous fait du mal (ou pas),
  • Ce que vous pouvez faire pour avoir une réponse claire,
  • Le processus pour vous sentir mieux dans votre corps et votre tête d’ici quelques semaines,
  • Et bien d’autres choses…

Liens cités dans cet épisode

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Découvrir un autre épisode de Parlons Forme

Pour compléter cet épisode, je vous propose de (re-)découvrir cet épisode où je vous présente 5 principes de base indispensables à comprendre en nutrition.

Si les notions de macro et micronutriments, d’équilibre acide-base, d’indice glycémique… sont des concepts flous alors cet épisode court et accessible à tous est fait pour vous !

Episode à écouter ci-dessous ou téléchargez-le au format MP3 (Clic droit / Enregistrer sous…)

Accéder aux notes de cet épisode

Le problème principal d’une alimentation standard est qu’elle repose sur des familles d’aliments qui ne vous permettent pas d’être « AU TOP » au quotidien.

Si vous êtes malade de façon régulière ou que vous traînez des dizaines de kilos superflus depuis des années alors j’espère que l’écoute des épisodes de ce podcast vous aide à prendre conscience de l’importance de l’alimentation pour votre santé.

Mais d'un autre côté, il est aussi possible que vous ne soyez pas « malade » au sens médical du terme. C’est-à-dire que vous n’avez pas forcément de grosses douleurs physiques et vous ne suivez pas de traitement médical au quotidien. Mais pour autant, faut-il s’estimer heureux de cette situation et s’en contenter ? Je ne crois pas !

Pour tout vous dire, je n’ai jamais été gravement malade dans ma vie. Ni gravement en surpoids même si j’ai joué avec les limites de l’obésité à plusieurs reprises… mais tout ça pour dire que globalement j’ai toujours été suffisamment en forme pour vivre ma vie, faire du sport, avoir une femme, des enfants, des amis… bref vivre comme monsieur tout le monde et même si j’étais un fatigué et en surpoids au final ce n’était pas la fin du monde en soi…

Sauf qu’en réalité, à ce moment-là je ne me rendais pas du tout compte de tout ce que je pouvais vivre au quotidien et que j’avais fini par accepter comme « normal » sans jamais me poser la question de savoir si cela pouvait changer puisque finalement certaines de ces situations ou même de ces symptômes étaient là depuis des années voir des décennies.

Si je poursuis sur mon exemple personnel j’avais fini par accepter comme étant quelque chose de normal d’avoir mal au dos de façon chronique, il parait que c’est le mal du siècle alors bon, on fait avec.

Il me paraissait normal d’avoir des pellicules dans les cheveux, pas énormément, mais un peu quand même, c’est un peu le cas de tout le monde non ?

Il me paraissait normal d’avoir des maux de tête et de tomber malade de façon régulière au fil des saisons et des microbes présents dans l’air… ce ne sont que des rhumes, angines, gastro… rien de très grave, c’est normal de tomber malade, non ?

Il me paraissait normal d’avoir 10, 15, 20 kilos de trop malgré une activité physique régulière… je fais attention, mais bon je ne suis pas parfait alors bon faut pas s’attendre à des miracles sur la balance, non ?

Il me paraissait normal d’avoir le ventre lourd et gonflé, d’avoir des gaz et ballonnements à longueur de journée, ça a toujours été le cas depuis que je suis tout petit, c’est la vie, on ne peut rien y faire…

Il me paraissait normal d’être fatigué et d’avoir des coups de barre au moins 1 fois, souvent plusieurs fois par jour… j’ai une vie active, je travaille, j’ai des enfants en bas âge, je fais du sport, il m’arrive de sortir et de rogner un peu plus sur mon sommeil… bref c’est normal…

Je pourrai continuer ainsi et multiplier les exemples, mais je pense que vous avez saisi l’idée. Ce sur quoi je veux insister avant tout c’est que tous ces symptômes que j’ai pu vous partager ont 2 caractéristiques :

Le premier c’est qu’ils sont extrêmement communs et partagés au sein d’un groupe familial, d’amis ou de collègues. Lorsque l’on est plusieurs à partager une même situation, cela là rend d’autant plus acceptable comme faisant partie de la norme.

Le deuxième point c’est que finalement tous ces symptômes sont loin d’être insupportable ou insurmontables pour vivre avec au quotidien. Et donc au final, avec le temps, on fait avec alors que dans d’autres circonstances nous réagissons bien plus rapidement.

Prenons un nouvel exemple : si vous êtes en train de faire du sport et tout d’un coup vous tombez ou vous recevez un mauvais coup et vous vous fracturez le tibia. Ni une, ni deux, vous filez à l’hôpital, on vous fait une radio pour confirmer le diagnostic puis quelques heures plus tard vous sortez avec votre plâtre et si tout se passe bien, quelques semaines plus tard c’est de l’histoire ancienne.

Imaginons maintenant que vous faites toujours du sport et puis qu’un jour vous commencez à ressentir une légère douleur dans votre genou droit. La première fois, vous vous dites que c’est passager et que ça partira aussi vite que c’est arrivé. Les fois suivantes, la douleur revient, mais elle est tout à fait supportable alors bon, on fait avec. Avec l’expérience vous apprenez à mieux la connaitre, vous savez maintenant qu’elle est plus forte lorsque vous augmentez l’intensité de vos efforts, mais qu’elle n’empire pas si vous augmentez la durée… dans ce cas-là peut-être qu’il serait plus malin d’avoir une activité où vous courez moins vite, mais plus longtemps… De plus, sans forcément vous en rendre compte, comme cette gêne et surtout du côté droit, vos appuis changent pour limiter les impacts sur votre genou… bref, votre comportement s’adapte, votre corps s’adapte et au final il peut se passer des mois voire des années avant que vous vous décidiez à consulter pour cette douleur qui traine depuis vous ne savez plus combien de temps ou parce que finalement cette gêne qui était occasionnelle a évolué et a empiré pour finalement devenir insupportable.

À ce moment-là, vous consultez, mais quid de toutes ces situations où finalement ça n’empire pas, où c’est supportable malgré la gêne. Et bien si cela n’empire pas alors on fait avec… car c’est un processus naturel du cerveau, il s’agit de l’habituation. C’est un phénomène qui est constamment à l’œuvre chez chacun de nous et que nous possédons tous. C’est grâce à ce processus d’habituation que nous sommes capables, sans même y penser, de neutraliser un stimulus sensoriel répétitif.

Prenons deux exemples pour expliquer ce processus :

Le premier pourrait être le fait de rentrer dans une pièce ou un appartement qui sent la cuisine, lorsque vous passez le pas de la porte, clairement vous allez sentir cette odeur et vous allez vous faire la remarque. Peut-être que ça sent mauvais, peut-être que ça sent bon, peu importe, dans tous les cas vous allez remarquer l’odeur.

Mais vous pouvez quasiment être sûr que si vous passez 1h00 dans cette pièce et que bien entendu cette odeur n’est pas insupportable au point de vous donner la nausée ou envie de vomir alors vous finirez par ne plus y faire attention alors même qu’elle vous a pris le nez dès que vous avez mis un pied dans la pièce.

Donc vous l’avez compris, c’est l’effet de contraste qui fait que vous remarquez l’odeur, mais une fois dedans vous vous habituez à celle-ci et vous ne la remarquez même plus. Votre odorat va s’y habituer en quelques minutes seulement. Sur le long terme, cela va être la même chose. Si chaque jour vous venez dans cet appartement, il est probable que passé 1 mois vous ne fassiez plus du tout attention à cette odeur de cuisine alors même qu’elle est toujours présente jour après jour.

Un autre exemple pourrait être celui de la pluie, vous êtes chez vous et d’un coup il se met à pleuvoir à grosses gouttes. Immédiatement vous allez entendre la pluie tomber sur vos carreaux, votre toit, votre balcon, peu importe… Vous allez l’entendre et la remarquer, mais, si l’intensité de la pluie reste la même, vous pouvez être sûr que passé quelques minutes vous allez continuer votre vie sans prêter la moindre attention à toute cette eau qui tombe à l’extérieur. Peut-être qu’une fois ou deux dans la journée vous allez passer devant la fenêtre et vous remarquerez qu’il continue de pleuvoir, mais en dehors de ça vous n’entendrez plus cette pluie alors même qu’elle fait toujours autant de bruit que durant la première minute… Comme je le disais précédemment, votre cerveau a neutralisé le son de la pluie pour que vous ne l’entendiez plus.

Et donc si nous revenons aux symptômes que je vous évoquais tout à l’heure, même si ces symptômes étaient bels et bien présents physiquement, ils étaient là depuis tellement longtemps que mon cerveau s’y est habitué et a fini par les considérer comme faisant partie de moi… comme étant parfaitement normal d’être en surpoids, fatigué avec des coups de barre en journée, régulièrement malade et avec des pellicules et autres troubles digestifs.

Alors bien entendu ici je vous évoque la personne que je connais le mieux, à savoir moi-même, mais ce que je souhaite partager avec vous via cet épisode c’est surtout d’initier la réflexion de votre côté.

Qu’est-ce qu’à l’heure actuelle vous avez fini par considérer comme « normal » ? Peut-être que vous vous êtes reconnu dans les symptômes que je viens d’évoquer ? Mais peut-être aussi que vous en avez d’autres.

Certains qui reviennent régulièrement sont :

  • Les problèmes de peau en général : elle peut être trop grasse ou trop sèche, avec des boutons, des plaques ou des tâches…
  • Les symptômes allergiques : le nez qui coule, les yeux qui pleurent ou qui piquent, la toux, les démangeaisons…
  • Les douleurs qui peuvent être articulaires, musculaires ou encore propres à une zone de votre corps ou un organe en particulier…
  • On peut aussi évoquer toute la partie concentration et émotions : non il n’est pas forcement normal d’avoir du mal à se concentrer plus d’une heure consécutive, d’avoir cette impression de brouillard mental, d’avoir des pics émotionnels très marqués ou encore de chercher à résoudre une bonne partie de ses problèmes d’humeur ou émotionnels en ouvrant la porte du frigo.

Je vous parle de tout ça aujourd’hui parce que de mon côté, après des années de pratique, de tests et d’accompagnement je suis maintenant convaincu de deux choses :

Le premier c’est que ce que vous considérez comme « normal » ne l’est pas forcément ! Tant que vous n’avez pas expérimenté par vous-même certains changements, vous ne savez pas.

Et le deuxième c’est qu’il n’y a pas de fatalité par rapport à votre situation actuelle.

En réalité, notre tendance naturelle en tant qu’humain est d’être en bonne santé, d’avoir un corps mince et plein d’énergie. Si vous fournissez à votre corps les nutriments dont il a besoin et que vous le laissez faire, alors il va naturellement aller vers cet état. Le problème, c’est que depuis notre plus jeune âge, vous avez des habitudes de vie (alimentaires et comportementales) qui ne permettent pas à votre corps d’atteindre pleinement cet état.

Donc vous finissez par considérer comme "normal" le fait d’être en surpoids, d’avoir le ventre gonflé, des gaz et des douleurs d’estomac, d’avoir le nez et les yeux qui coulent au printemps ou d’attraper froid au moindre coup de vent.

Prenons, un exemple parmi d’autres, celui du gluten. Aujourd’hui il est assez peu probable que vous soyez totalement intolérant(e) au gluten. Une faible partie de la population est dans ce cas et souffre de maladies auto-immunes telles que la maladie cœliaque. Pour autant, comment savoir si vous n’y êtes pas sensible ou hypersensible ?

Si vous suivez les principes d'une alimentation "standard" alors il est probable que vous mangez du gluten TOUS LES JOURS, plusieurs fois par jours et cela depuis les premiers mois de votre vie. Du coup, sans une DÉMARCHE SPÉCIFIQUE de votre part, vous ne peux pas y couper et donc vous ne pouvez pas vous rendre compte de son effet sur votre corps, car la situation « avec gluten » est devenue votre norme.

J’ai pris ici l'exemple du gluten, mais potentiellement il y a aussi d’autres familles d’aliments qui ne vous veulent pas forcement du bien.

Encore une fois, les symptômes évoqués jusqu’à présent ne sont pas extrêmement graves et donc vous finissez par les accepter (surtout si cela fait des années qu’ils sont présents). Mais pour autant, vous devez vous dire que « Non, ce n’est pas normal ! »

Ce sont des situations « communes », mais pas « normales », car, encore une fois, la tendance naturelle de votre corps est d’être en forme et en bonne santé. Vous devez faire le nécessaire pour trouver une solution à ces troubles.

Alors vous vous en doutez, tout ce dont j’ai pu vu parler au cours de ce podcast sont des symptômes que j’ai pu connaitre, mais qui aujourd’hui sont partis. Que ce soit les kilos en trop, les coups de fatigue, mes problèmes digestifs, les pellicules dans les cheveux et même ces petites maladies que tout le monde attrape. Aujourd’hui je dois avoir 3 légers maux de tête par an qui finissent par passer tout seul et je dois tousser ou avoir le nez qui coule 2 fois dans l’année… le reste du temps, je suis en forme et en pleine forme, ça fait des années que je ne suis pas allé voir mon médecin en consultation si ce n’est pour lui demander des certificats médicaux ou accompagner mes enfants.

La dernière fois mon fils me faisait cette remarque alors que lui-même était malade, il me disait : « c’est pas juste parce que toi t’es jamais malade ! » Alors je lui ai expliqué ce que je viens de vous raconter, je lui ai aussi expliqué ce que j’ai mis en place pour me sentir mieux, pourquoi je fais attention à ce que je mange sans avoir besoin d’avoir une alimentation parfaite parce que j’ai la conviction que mon alimentation est à la base de mon système immunitaire solide.

À partir de là vous avez deux options, soit vous expérimentez tout seul de votre côté à partir des informations disponibles dans les épisodes de ce podcast. Je suis sûr que vous avez déjà plein de choses à tester de votre côté et dans ce cas je vous souhaite plein de réussite.

L’autre option c’est celle où vous me laissez vous prendre par la main et vous accompagner grâce au Programme Alimentation Idéale. C’est la façon la plus rapide et la plus efficace pour vous sentir bien dans votre corps et votre tête d’ici quelques semaines.

Si vous voulez en savoir plus sur ce programme alors, rendez-vous sur le site alimentationideale.com.

Ce qui est sûr, c’est que si vous vous passez des aliments qui ont tendance à créer des inflammations durant 30 jours cela va permettre à votre corps de faire une « remise à zéro ». Ainsi, vous pourrez constater par vous-même que ces symptômes qui étaient « normaux » jusqu'à aujourd'hui ne sont plus que d’anciens souvenirs.

Alors bien entendu, 30 jours ne seront pas forcément suffisants pour corriger des habitudes de toute une vie et compenser une alimentation inadaptée durant des dizaines d’années, mais il s’agit déjà d’une bonne première étape vers un mieux-être physique et psychologique.

Parce qu’en effet, il est commun de ressentir les bienfaits suivants dès les premières semaines :

  • Plus d'énergie,
  • Perte de gras,
  • Meilleur sommeil,
  • Moins de douleurs,
  • Plus de motivation,
  • Plus de concentration...

Et dans tous les cas, je le répète, car c’est essentiel, il n’y a pas besoin d’être « malade » pour ressentir les bienfaits d’un test de ce genre. Ma question est simple : « Est-ce que vous pensez avoir une santé optimale ? » Ce sera peut-être « oui » ou peut-être « non »… Moi ce que j’ai envie de vous dire est tout aussi simple : « Faites le test et vous serez fixé ! »

Ça ne dure que 30 jours et vous apprendrez forcément quelque chose :

  • Si à la fin de cette période vous ne constatez aucune amélioration, alors vous savez que votre alimentation actuelle correspond déjà à vos besoins et vous pouvez la poursuivre en toute confiance.
  • Si, au contraire, vous constatez une amélioration au niveau de votre santé, de votre apparence et de votre énergie en général, alors vous aurez découvert une nouvelle voie que vous pourrez suivre et optimiser au cours des jours, mois et années à venir.

Pour tout savoir sur ce programme, une seule adresse, celle du site alimentationideale.com.

J’espère vous y retrouver très prochainement, dans tous les cas je souhaite une belle semaine et je vous dis à très vite pour le prochain épisode. Ciao !